Le secteur des mines du Togo est bien plus qu’un simple extracteur de ressources. En 2022, ce sont près de 200 milliards de francs CFA qui ont été générés, transformant littéralement les richesses souterraines du pays en levier de développement économique et social.
Le phosphate reste le champion incontesté. Avec 1 782 665 tonnes exportées, il a rapporté plus de 157 milliards de francs CFA. Un chiffre qui montre à quel point cette ressource minérale est stratégique pour les finances publiques togolaises.
Le clinker et le calcaire complètent ce tableau économique impressionnant. 715 928 tonnes de clinker ont généré 29,4 milliards, tandis que 140 millions de tonnes de calcaire ont contribué 2,571 milliards à l’économie nationale.
Au-delà des chiffres, le secteur minier est un formidable créateur d’emplois. La Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) employait déjà 1 500 personnes en 2016, avec des milliers d’emplois indirects générés par la filière.
La stratégie gouvernementale va plus loin que l’exportation brute. L’accent est mis sur la transformation locale, avec l’implantation d’unités industrielles de traitement du phosphate et de fabrication de ciment. L’objectif est clair : augmenter la valeur ajoutée et diversifier l’économie.
Les programmes de formation accompagnent cette dynamique, visant à développer une main-d’œuvre locale qualifiée, capable de répondre aux exigences du marché international.
Ce modèle démontre comment des ressources minérales peuvent être un vecteur de développement, transformant des richesses souterraines en opportunités concrètes pour la population togolaise.
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