Société

À Lomé, plusieurs pays renforcent leurs capacités sur la gestion des interventions en cas d’insécurité nucléaire

À Lomé, plusieurs pays renforcent leurs capacités sur la gestion des interventions en cas d'insécurité nucléaire

La capitale togolaise accueille, du 4 au 8 novembre, un atelier régional dédié à la gestion des interventions en cas d’incidents de sécurité nucléaire dans les installations concernées.

Organisé en collaboration avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et le gouvernement togolais, à travers son ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, cet événement réunit des responsables de la sécurité des centres utilisant des sources radioactives, des matières nucléaires, ainsi que des installations associées, telles que les centrales nucléaires et les réacteurs de recherche. Il rassemble également le personnel des organisations d’intervention de sécurité hors site et des services gouvernementaux ayant des responsabilités en matière d’intervention lors d’événements de sécurité nucléaire.

L’objectif de cette formation est de préparer les participants à gérer les réponses en cas d’incidents de sécurité nucléaire, qu’il s’agisse de matières en stockage ou en cours d’utilisation.

Plus précisément, il s’agira d’aider les participants à mettre en œuvre les actions planifiées, à évaluer le fonctionnement et l’efficacité des systèmes de protection physique en cas d’événements de sécurité nucléaire, et à améliorer la coordination entre les organismes d’intervention concernés, tant sur site qu’en dehors.

Pour les organisateurs, cet atelier est justifié par la nécessité d’assurer l’absence de conséquences inacceptables pour les populations et l’environnement lors du stockage, de l’utilisation et du transport des matières nucléaires.

Selon James Beardsley, représentant de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire, les discussions et exercices basés sur des scénarios de protection physique qui meubleront cette rencontre permettront d’évaluer l’efficacité des systèmes de protection en cas d’incidents de sécurité nucléaire.

« Le partage d’expériences et les échanges de groupe favoriseront l’interaction entre les participants et renforceront la coordination entre les organismes d’intervention », a-t-il souligné.

En ouvrant officiellement les travaux, le secrétaire général du ministère de la Santé, Kokou WOTOBE, a salué l’organisation de cet événement qui, selon lui, contribuera à renforcer le niveau d’alerte et de réponse des États en cas d’incident nucléaire.

« La sécurité nucléaire, rappelons-le, englobe un ensemble de mesures actives et passives visant à prévenir le vol, le sabotage, l’accès non autorisé ou toute autre menace impliquant des matières nucléaires et radioactives. […] L’intervention ou la réponse en cas d’incident de sécurité nucléaire, sujet de cet atelier régional, constitue le troisième élément d’un régime de sécurité efficace, dont l’objectif est de protéger les personnes, les biens, la société et l’environnement contre les conséquences néfastes d’un événement de sécurité nucléaire », a-t-il précisé.

À noter que cet atelier regroupe 26 participants, incluant des représentants internationaux venus d’Égypte, du Ghana, du Kenya, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda et du Soudan, ainsi que des experts formateurs de l’AIEA, du Canada et de la France, sans oublier des participants nationaux issus des services de sécurité et des services techniques publics.

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