Conférence sur l’économie circulaire 2024 : L’Université de Lomé en première ligne pour une transition énergétique en Afrique

La deuxième édition de l’ICERAfrica (Conférence Internationale sur l’Économie Circulaire, les Énergies Renouvelables et l’Hydrogène Vert en Afrique) s’est ouverte mardi 8 octobre 2024 à Lomé.

Cet événement, qui a pour cadre le Centre de service scientifique ouest-africain sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL) de l’Université de Lomé, vise à stimuler le dialogue sur la transition verte de l’Afrique vers des énergies durables modernes.

« Nous explorerons la biomasse et les déchets comme ressources durables, la production d’hydrogène vert, ainsi que les politiques et réglementations nécessaires », a souligné Dr Agboka Komi, Directeur de WASCAL.

ICERAfrica 2024, un catalyseur pour la Transition Énergétique Africaine

Cet événement, qui bénéficie du soutien du ministère allemand de l’Éducation et de la Recherche, réunit des participants de 17 pays.

ICERAfrica 2024 vise à promouvoir la diversification énergétique et l’investissement dans les technologies propres. Un plan d’action concret pour la gestion efficace des ressources renouvelables en Afrique est attendu.

« La transition énergétique nécessite une collaboration entre politiques, chercheurs et acteurs du secteur. Les partenariats régionaux et internationaux permettront aux pays africains de développer des stratégies innovantes, répondant à leurs besoins énergétiques tout en favorisant la croissance durable », a précisé Dr Komi, insistant sur l’importance de la coopération scientifique.

Le Professeur Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé, voit cette conférence comme une opportunité cruciale : « C’est une étape majeure vers un avenir durable. Cette plateforme facilite l’échange d’informations scientifiques et pratiques essentielles entre les acteurs du continent. »

« Cette conférence internationale à l’Université de Lomé est une plateforme importante pour le partage des informations scientifiques et pratiques entre acteurs tels que les universitaires et les chercheurs, les industriels, les petites et moyennes entreprises, les professionnels et les acteurs politiques, les ONG, etc., dans le domaine, surtout en raison des besoins en connaissances techniques et des compétences nécessaires pour développer ce secteur », a ajouté le patron de la plus ancienne université publique du Togo.

Prennent part à cette conférence, qui court jusqu’au 10 septembre, des acteurs venus d’Allemagne, du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, d’Éthiopie, du Ghana, d’Italie, du Japon, du Malawi, du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Sénégal, de Suède et du Togo.

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