Braquage sur la Nationale N°1 : Pour moins d’un million, des individus sans scrupules poussent leur cruauté à l’extrême
Braquage sur la Nationale N°1 : Pour moins d'un million, des individus sans scrupules poussent leur cruauté à l'extrême
Lâches ou crapules sans âme ? Quels mots peuvent décrire les actes barbares commis dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 juillet 2024 par quatre individus sur la Route Nationale 1 ?
Selon les sources officielles, ces quatre individus armés de fusils et de machettes ont semé la terreur en commettant des exactions sur les usagers de cette route à hauteur d’Agbelouvé, au lieudit Kouni, dans la préfecture de Zio.
D’après les informations parvenues à notre rédaction, ces criminels ont intercepté aux environs de 02h31 quatre véhicules : trois se dirigeant vers le nord et un quatrième venant en sens inverse. L’un des véhicules, refusant de s’arrêter, a été la cible de tirs, le déséquilibrant et provoquant son renversement dans un ravin.
Les malfaiteurs ont sommé les occupants des véhicules de leur remettre tous leurs biens. Face à la résistance du chauffeur du véhicule accidenté, les assaillants l’ont sauvagement égorgé et ont tiré sur un autre passager du véhicule.
Les victimes décédées, le chauffeur ALASSANI Seydou, 35 ans, et l’élève ALASSANI Koudousse, 17 ans, seraient visiblement de la même famille. Deux vies bafouées pour un butin dérisoire, puisque ces lâches sont repartis avec une somme de 962 100 francs CFA ainsi que neuf téléphones portables.
Cette tragédie soulève des questions troublantes sur la nature humaine et la valeur accordée à la vie. Comment des individus peuvent-ils commettre des actes d’une telle barbarie pour une somme aussi insignifiante ? Quelle obscure déshumanisation pousse ces criminels à ôter des vies pour à peine plus de 1 400 euros ? Ce drame nous confronte à l’abîme de cruauté dont l’homme est capable, même pour des gains minimes, et nous oblige à nous interroger sur les fondements mêmes de notre société et de nos valeurs. Jusqu’où la cupidité et le mépris de la vie humaine peuvent-ils mener ? Et comment pouvons-nous, en tant que communauté, lutter contre cette escalade de violence qui semble dévaluer toujours plus la vie humaine ?
Puisse l’enquête ouverte par nos braves forces de l’ordre et de sécurité permettre de mettre ces individus hors d’état de nuire. Pour ce faire, la collaboration des populations s’avère primordiale.
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