Ibrahim Traoré sur les médias occidentaux : « Qui n’a pas détesté Gbagbo… Tellement ils ont menti sur lui »
Ibrahim Traoré sur les médias occidentaux : "Qui n'a pas détesté Gbagbo... Tellement ils ont menti sur lui"
Le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est très remonté contre les médias occidentaux, notamment ceux de la France.
En répondant à une question d’un journaliste burkinabè sur le traitement des informations concernant le Burkina Faso par les médias internationaux, l’homme fort des Hommes Intègres n’a pas mâché ses mots. Il qualifie ces médias de « menteurs » et de « manipulateurs ».
« La plupart sont des médias menteurs. Ils ont passé leur temps à mentir, à manipuler, et aujourd’hui, quand je les regarde dans leurs reportages, c’est honteux. Ils ont réussi à prouver à toute l’Afrique, et même au monde entier, qu’ils sont des menteurs. Je pense que la jeunesse africaine doit avoir compris et se désabonner de ces gens-là, ne plus les écouter, car ils nous ont manipulés pendant longtemps, » a déclaré Ibrahim Traoré.
Le président burkinabè ne s’est pas arrêté là. Il a également souligné le rôle joué par ces médias dans les crises sociopolitiques en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire et en Libye.
« Vous avez plusieurs exemples. Prenons la Côte d’Ivoire : qui n’a pas détesté Gbagbo? En tout cas, pas notre génération. Ils ont tellement menti sur lui, ils ont raconté n’importe quoi. Ils mettent la pression par l’information jusqu’à ce que vous finissiez par détester la personne. Ils créent un modèle de la personne pour vous imposer une image et vous finissez par la détester. Ils ont mené Gbagbo à la CPI, pour ensuite nous dire qu’il n’était coupable de rien. Kadhafi, on l’a laissé mourir. Ces médias occidentaux l’ont accusé de dictateur et aujourd’hui nous subissons les conséquences, déplore le capitaine Ibrahim Traoré.
Le président Traoré accuse certains médias d’être à la solde du pouvoir français, cherchant à imposer son hégémonie sur le continent.
« Ils font le travail qu’on leur demande. Ils sont payés pour donner l’information comme ils veulent, » a-t-il déclaré, tout en invitant les journalistes burkinabè à plus de professionnalisme, à un esprit patriotique et à mettre en avant l’intérêt du pays.
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