Droits des détenus : Amnesty International reconnaît les effets des autorités du Togo
Le Togo est engagé à faire mieux en matière de la protection des droits de l’homme. Chaque année, des centaines de détenus, essentiellement des condamnés en fin de peine, recouvrent leur liberté par la grâce présidentielle. Cette mesure vise non seulement à désengorger les prisons du pays, mais aussi à réaffirmer l’engagement du gouvernement à protéger les droits des détenus et favoriser leur réinsertion dans la société.
Nouvelle grâce présidentielle
À travers un décret pris le 27 octobre 2023 par le Président Faure Essozimna Gnassingbé a une foire encore fait libérer, neuf cent cinquante-six (956) détenus.
Toutes les prisons du pays ont été concernées par cette mesure en raison des Lomé (344), Aného (76), Vogan (47), Tsévié (42), Notsè (46), Kpalimé (93), Atakpamé (69), Sokodé (62), Bassar (23), Kara (60), Kantè (03), Mango (73) et Dapaong (18).
Des efforts qui trouvent un écho favorable auprès d’Amnesty InternationalLe 1er décembre 2023, Amnesty International a salué la décision du Président de la République de gracier près de 1000 prisonniers.
Aimé Adi, directeur d’Amnesty au Togo, a souligné l’importance de cette décision pour, a-t-il dit, désengorger les prisons et améliorer les conditions de détention.Pour cette organisation de défense des droits de l’Homme critique, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la promotion des droits de l’homme dans le pays.
La CNDH pour traduire dans les faits, l’engagement des autorités
Au Togo, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) créée depuis le 09 juin 1987 a pour mission, de promouvoir et protéger les droits de l’homme, de protéger les défenseurs des droits de l’homme et de prévenir la torture ou autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté ou tout autre lieu qu’elle aura identifié.
Les actions ce mécanisme traduisent dans les faits la volonté des autorités en faveur des droits de l’Homme.
L’institution est récemment intervenue et a obtenu la libération de deux journalistes incarcérés pour une affaire de diffamations.« La CNDH agissant en sa qualité de mécanisme national de protection des défenseurs des droits de l’homme, a offert sa médiation aux protagonistes… », a précisé un communiqué publié par la CNDH.
Notons que la CNDH organise régulièrement des visites dans les prisons du pays en vue de s’assurer du respect des droits des détenus.
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