Tsévié : Les élèves savent désormais ce qu’il faut faire en cas de violences à caractère sexuel
Le 29 novembre 2023, le CEG Tsévié Ville 1 dans la préfecture de Zio, a servi de cadre pour une grande séance de sensibilisation sur les violences sexuelles envers les élèves.
Conduite par la Cellule genre du ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique (MEPST), cette rencontre avait pour objectif d’informer et de former les apprenants, le personnel d’encadrement sur les différentes manifestations de ces violences à caractère sexuel dont sont victimes les élèves.
L’équipe du ministère a entretenu 2 285 élèves venus des CEG Tsévié Ville 1, 2, 3 et 4, du CEG Boloumondji, des Lycées Tsévié 1 et 2, du Lycée Deme, des CSP Philadelphie, Isak Tsévié, Saint Christophe, Pi Dix et Sainte Fatima sur la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel, loi du 02 décembre 2022, la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire, les valeurs éthiques et morales et le rôle et responsabilité des parents dans la vie des enfants.
Un jour plutôt, notamment le 28 novembre 2023, la même équipe composée du Conseiller en communication, du conseiller juridique, du directeur du CNIOSP, de la Directrice Régionale de l’éducation, d’un spécialiste de la sauvegarde sociale du projet PAQEEB, de la responsable de la cellule genre, du responsable des COGEP (Comité de Gestion des Écoles Primaires Publics) et de COGERES (Comité de Gestion des Ressources des Établissements d’Enseignement Secondaire) était au Lycée de Tohoun dans la préfecture du Moyen Mono où 1336 apprenants et leurs enseignants ont été outillés sur le sujet.
Il faut rappeler que ces rencontres avec les acteurs éducatifs s’inscrivent dans le cadre d’une tournée nationale d’information et de sensibilisation sur le fléau démarrée le 13 novembre dans les districts éducatifs du pays.
L’ambition du ministère chargé des Enseignements en prenant une telle initiative est d’impliquer les acteurs concernés dans la lutte pour éradiquer les violences à caractère sexuel qui constituent un frein pour l’éducation, surtout celle de la jeune fille au Togo.
La sensibilisation se poursuit dans les autres districts éducatifs de la région maritime.