Le retour du Prof. Kokoroko à la tête du ministère des Enseignements fait l’unanimité

L’élection du Prof. Komla Dodzi Kokoroko à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives du 29 avril a alimenté les débats au Togo. Alors qu’il assurait avec efficacité le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique depuis le 1er octobre 2020, les Togolais ont été surpris de le voir faire son entrée au Parlement.

Pour certains, sa place n’est pas à l’Assemblée nationale au vu des grandes réformes qu’il a apportées au secteur de l’éducation au Togo.

« Sous le professeur Kokoroko, le secteur de l’éducation a connu une transformation sans précédent. Non seulement les conditions de vie des enseignants ont significativement changé, mais il a aussi su apporter des solutions aux différents problèmes de l’enseignement sur le plan organisationnel et d’équipements, que ce soit les salles de classe ou le matériel didactique », a indiqué un enseignant.

Cet enseignant a salué la nouvelle nomination de Kokoroko au même poste au sein de la nouvelle équipe gouvernementale dévoilée, le 21 aout par le premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé.

« Quand j’ai vu son nom parmi les députés et qu’il a même été élu membre du bureau de l’Assemblée, j’ai été choqué. Je voulais le revoir à son poste, là où il peut réussir le mieux. Donc cette nomination, pour ne pas dire reconduction, est une belle nouvelle. Il doit achever ce qu’il a commencé », a-t-il poursuivi.

Cet avis est partagé par plusieurs autres citoyens togolais. « Maintenir Kokoroko à l’Assemblée nationale serait un gâchis. Nous avons vu ses réalisations et personne ne peut dire que ce ministre n’est pas l’un des meilleurs qu’on ait connus au Togo. Il a également fait ses preuves à l’Université de Lomé, donc sa place est bien dans un ministère », a confié M. Adjike.

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