Les résultats des pratiques mystiques menées pour découvrir les auteurs de l’assassinat de Madjoulba dévoilés à la Barre
Le procès du Colonel Bitala Madjoulba, ouvert le 3 novembre 2023, entre dans sa troisième semaine d’audiences.
Cet événement judiciaire focalise l’attention du public togolais, offrant un aperçu des événements entourant la mort tragique du commandant du 1er Bataillon d’Intervention Rapide (1er BIR) en mai 2020.
Les témoignages essentiels
Jeudi, le 2 novembre, le tribunal militaire a entendu plusieurs témoins clés, dont le Caporal-Chef Tcha Pyabalo, responsable présumé des pratiques mystiques destinées à révéler les auteurs du meurtre du Colonel Madjoulba. Cette journée a été éprouvante pour les juges, les accusés et les témoins. Parmi les témoins figuraient des officiers supérieurs, notamment les Colonels Yotrofei Massina, Kpatcha Sogoyou, Passou Tchakbera, le Commandant Kalao, et le soldat de 1ère Classe Alexandre.
Le rôle du caporal-Chef Tcha Pyabalo
Le Caporal-Chef Tcha Pyabalo était chargé de coordonner les pratiques mystiques menées pour découvrir les coupables du meurtre. Le procès a révélé que ces pratiques mystiques ont eu lieu au sein du 1er BIR après le décès du Colonel Madjoulba en mai 2020. Devant le tribunal, Tcha Pyabalo a expliqué que le Colonel Kouma Agbonkou avait autorisé ces pratiques mystiques, et le Colonel Agbonkou avait obtenu l’autorisation du Général Abalo Kagangha, Chef d’État-Major général des Forces Armées Togolaises à l’époque.
Au cours de son témoignage, le Caporal-Chef Tcha Pyabalo a révélé que selon les résultats des consultations mystiques, « les esprits avaient dit que le Gal Kadangha et le Col Ali Kodjo sont les commanditaires de l’assassinat » du Colonel Madjoulba. Les mêmes esprits avaient également révélé que les auteurs du crime étaient le Caporal-Chef Songuine Yendoukoa, le chauffeur du Colonel Madjoulba, sa secrétaire, et un autre Caporal-Chef qui s’est suicidé en détention.
Notons que le Feu Colonel Toussaint Bitala Madjoulba, Commandant du 1er Bataillon d’intervention rapide (1er BIR) a été retrouvé mort dans son bureau le 4 mai 2020. Il est décédé après avoir reçu plusieurs balles dans ce camp militaire.
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