Il y a cinq ans (octobre 2018), le poste frontière conjoint de Noépé-Akanu (Togo-Ghana) a été officiellement inauguré, cependant, il demeure non opérationnel jusqu’à présent.
Les autorités Togolaises et Ghanéennes travaillent ensemble pour résoudre cette situation, sous la coordination de la Commission de la CEDEAO.
Pour preuve, une nouvelle réunion technique s’est tenue mardi 31 octobre 2023 sur le site.
Elle a réuni, Zourehatou Kassah-Traoré, ministre des Travaux publics du Togo, Kwasi Amoako-Attah, ministre des Routes et Autoroutes du Ghana, ainsi que le Commissaire aux Infrastructures de la CEDEAO Sédiko Douka.
Des engagements ont été pris des deux côtés, avec pour priorité la facilitation du transport, selon M. Douka.
Selon les informations, les obstacles au bon fonctionnement du poste conjoint sont liés à la gestion des équipements, à l’approvisionnement en électricité, aux connexions Internet et à l’eau potable. Cependant, Sédiko Douka se montre optimiste et affirme que l’année prochaine, tout sera opérationnel, ce qui contribuera à désengorger le poste d’Aflao situé à Lomé.
Le Poste de Contrôle Juxtaposé (PCJ) de Noèpé-Akanu, situé à environ 30 km au nord-ouest de Lomé, attend jouer un rôle essentiel dans la facilitation des procédures frontalières entre le Togo et le Ghana, conformément au protocole régional sur la libre circulation des personnes et des biens, qui constitue le fondement de l’intégration régionale.
Situé sur le corridor Abidjan-Lagos, représentant 70% du commerce en transit dans la sous-région, ce PCJ revêt une importance stratégique majeure. Ce corridor fait partie intégrante du réseau routier transafricain.
La Frontière de Noépé-Akanu est subdivisée en zones pour les opérations de transport de véhicules commerciaux et de passagers, de manutention et du fret de marchandises (douanes), du transit et d’inspection du bétail.
Sur ce site de 17 hectares, deux grands bâtiments ont été érigés, ainsi que de nouvelles aires de stationnement en béton, un réseau routier, des chaussées rigides, des pavés autobloquants et des passages piétons, ainsi que de nouveaux bâtiments annexes au rez-de-chaussée.