Le mercredi 5 mars 2025, le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, a procédé à la nomination de 20 membres du Sénat, conformément aux dispositions constitutionnelles de la Cinquième République. Cette nomination vient compléter les 41 sénateurs déjà élus lors du scrutin du 15 février dernier, portant ainsi le nombre total de sénateurs à 61, comme le prévoit l’ordonnance n°2024-001/PR du 5 novembre 2024.
Une démarche inclusive
La composition de la liste du président togolais est perçue par certains comme une démarche d’ouverture d’esprit et de dialogue. Ils estiment que la composition de ce nouveau Sénat reflète clairement la vision politique du Président Faure Essozimna Gnassingbé pour un Togo inclusif.
« Ces nominations ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une réflexion profonde sur l’avenir de la nation togolaise. Le choix des personnalités nommées démontre une volonté de rassembler des Togolais d’horizons divers autour d’un projet commun. Cette approche témoigne de la maturité politique du Président, qui comprend que la construction nationale nécessite l’implication de toutes les forces vives du pays, au-delà des clivages traditionnels », analyse une source proche du parti du pouvoir.
L’inclusivité ainsi promue ne se limite pas à une simple représentation symbolique, mais vise à créer les conditions d’un dialogue constructif entre différentes sensibilités pour répondre aux défis du développement national.
Main tendue à l’opposition
C’est un fait marquant. La présence significative de personnalités issues des partis de l’opposition parmi les sénateurs nommés marque un tournant important dans la vie politique togolaise. Au total, cinq leaders de partis politiques issus de l’opposition figurent sur la liste des sénateurs nommés. Cette ouverture traduit une conception moderne de la gouvernance qui reconnaît la nécessité d’intégrer des voix divergentes dans le processus décisionnel.
« En ouvrant le Sénat à l’opposition, le Président Gnassingbé crée un espace institutionnel où les différentes visions politiques peuvent s’exprimer et contribuer à l’élaboration des lois. Cette démarche renforce la légitimité des institutions et favorise l’apaisement du climat politique. Elle permet également de mobiliser des compétences diverses au service de l’intérêt général, dépassant ainsi la logique partisane au profit d’une approche collaborative du développement national », explique par ailleurs notre source.
L’Émancipation féminine au cœur des institutions
Des 20 sénateurs nommés, 10 sont des femmes. À la veille de la Journée internationale des droits des femmes, la nomination de ce nombre important de femmes au Sénat est perçue comme une dynamique constante de promotion de l’égalité des genres.
« Cette initiative dépasse le simple symbole pour incarner une vision sociétale progressiste. La présence de femmes sénatrices enrichit les débats parlementaires de perspectives souvent négligées et assure une meilleure prise en compte des préoccupations spécifiques à la moitié de la population », a insisté notre interlocuteur.
Une complémentarité des compétences au service de la nation
La diversité des profils nommés au Sénat révèle une volonté délibérée de constituer une assemblée riche en expertise et en expérience. Les nouveaux sénateurs apportent avec eux des connaissances variées, issues tant du secteur public que privé, du monde académique, de la société civile ou des milieux économiques.
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