Sit-in à l’Université de Lomé : les personnels réclament leurs droits

Le personnel enseignant (PER) et administratif et technique (PAT) de l’Université de Lomé a observé ce jeudi 13 février 2025, un sit-in sur le campus universitaire. Par ce mouvement de protestation, ces acteurs ont exprimé leur mécontentement face à la non-satisfaction de plusieurs revendications, certaines datant de plus d’une décennie.
Des promesses non tenues depuis 2011
La première revendication des manifestants concerne les engagements pris dans un accord signé en 2011 entre les enseignants, le personnel administratif et l’État. Bien que certaines promesses aient été tenues, des points essentiels restent encore en suspens.
« Les faits remontent à 2011. À l’époque, un accord avait été signé entre les enseignants, le personnel administratif et l’État. Certes, la plupart des promesses ont été réalisées, mais il reste encore des reliquats. Il n’y a eu que des promesses qui n’ont jamais vu le jour », confie une source proche du dossier.
La deuxième revendication porte sur la revalorisation de la valeur indiciaire salariale de 5 et 10 % et l’allocation de 10 000 FCFA pour les frais de transport. Cette mesure, annoncée par le Chef de l’État en septembre 2022, visait à aider les agents de l’État à faire face à la hausse du coût de la vie. Cependant, le personnel de l’Université de Lomé n’a toujours pas bénéficié de cette revalorisation, ce qui suscite une profonde frustration.
En outre, les manifestants réclament le versement des 60 000 FCFA octroyés à titre exceptionnel par le Chef de l’État à tous les agents de l’État en décembre 2024. Cette prime de fin d’année, destinée à soulager les fonctionnaires, n’a pas été accordée aux personnels de l’Université de Lomé.
Selon certaines informations, le personnel enseignant (PER) et administratif et technique (PAT) de l’Université de Lomé ne serait pas considéré comme tt koi ky ttcomme faisant partie des agents de l’État concernés par ces mesures présidentielles. Une situation qui alimente davantage leur mécontentement.
« On estime que nous ne faisons pas partie de la fonction publique. Or, parmi nous, certains sont recrutés par l’État et d’autres par l’Université elle-même. En plus, la question que posent les enseignants est de savoir si dans un pays, il existe deux valeurs indiciaires ? », explique une source anonyme.
Face à ces injustices perçues, les manifestants ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leurs actions jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte.
Il faut rappeler au passage que le personnel de l’Université de Kara aussi est concerné par ces revendications.
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