Cette française a un message particulier pour l’éducation togolaise
Cette française a un message particulier pour l'éducation togolaise

Près de 500 personnes ont assisté à une conférence-débat sur la sensibilisation contre les violences scolaires à l’EPP Adéticopé ce mercredi 22 janvier à Lomé.
L’initiative est portée par Marilyne Cottin, une Française qui depuis un moment se sent au Togo comme chez elle et a un amour pour les enfants en difficulté au Togo.
Axé sur le thème « Méthodes d’éducation bienveillantes n’est pas synonyme de laisser-aller », ce débat public qui sera diffusé sur la télévision mère (TVT) le 2 février à 21 h et le 7 février à 9 h 30, a été animé par Marcel Toyi, journaliste et grand acteur de l’éducation, animateur de l’émission « Débat sur l’éducation » sur la télévision nationale togolaise.
Dans son développement, il est revenu sur les différents types de personnes par rapport à leur opinion lorsqu’il s’agit d’éducation non violente.
Il a aussi insisté sur la différence entre la violence, la punition et la sanction. Il a mis l’accent sur les lieux où sévit la violence comme les centres d’apprentissage, les établissements scolaires et dans certaines communautés. Le droit et les devoirs des enfants, les causes et conséquences de la violence sur les enfants, les mesures de protection des enfants et des jeunes, les avantages de l’éducation non violente pour l’enfant, les méthodes d’éducation non violente sont, entre autres, les thèmes abordés.
Pour Marcel Toyi : « Lorsque vous prenez les autres méthodes d’éducation sans violence, la méthode qui s’applique à tous les enfants est la méthode de communication enfants-parents. Les autres méthodes s’adaptent selon le profil de l’enfant », a-t-il déclaré.
Il a livré les huit méthodes d’éducation sans violence avec des explications bien nourries.
L’initiatrice de ce projet, Mme Marilyne Cottin, était très contente de l’affluence et de l’intérêt que parents et enseignants ont porté à cette initiative par leur participation active.
Pour elle : « Cela fait 5 fois que je viens au Togo et je me suis attachée au pays et aux gens, plus particulièrement aux enfants. J’ai créé des liens avec plusieurs personnes et j’ai eu envie de me sentir utile et d’œuvrer auprès des défavorisés et victimes de violence pour avoir moi-même assisté à des coups de bâton dans certains établissements ; cela m’a traumatisée, et cela m’a interpellée. Je me suis dit qu’aujourd’hui, on sait faire autrement, nous avons des connaissances qui nous permettent de ne plus recourir à la violence », a déclaré Marilyne Cottin.
« Je sais que le gouvernement a déjà commencé en ce sens, l’idée, c’est de venir appuyer ce qui est déjà en cours », a-t-elle ajouté.
Très reconnaissante envers Madame Marilyne Cottin et sa suite pour l’initiative, la directrice de l’école, Mme Djeki N’dani Déwa, dit merci.
Dodo ABALO