Accident d’Agoè-Zongo : Faure Gnassingbé exige l’application de la loi dans toute sa rigueur à tous les niveaux
Accident d'Agoè-Zongo : Faure Gnassingbé exige l'application de la loi dans toute sa rigueur à tous les niveaux

Le Président de la République, Faure Gnassingbé, veut savoir ce qui s’est réellement passé le vendredi 13 décembre 2024, aux environs de 14 heures, à Agoè-Zongo, où un accident tragique a occasionné de nombreuses victimes.
En Conseil des ministres, lundi 16 décembre 2024, le chef de l’État a donné des instructions pour que toutes les lumières soient faites sur ce drame afin que les responsabilités soient situées.
L’effondrement du tablier Est de la passerelle piétonne, causé par un camion, a entraîné un bilan provisoire lourd : huit (8) morts, trois (3) blessés graves évacués à l’hôpital pour des soins et d’importants dégâts matériels.
Le gouvernement a déploré cet accident tout en s’inclinant devant la mémoire des victimes. L’exécutif a exprimé de nouveau ses condoléances aux familles endeuillées, en souhaitant également un prompt rétablissement aux blessés.
« Le chef de l’État a donné des instructions pour que toutes les victimes et les familles concernées bénéficient d’un accompagnement adéquat de l’État, en tenant compte des circonstances de ce drame. Il a instruit le gouvernement de veiller à faire toute la lumière sur cet accident, et en particulier, en suivant avec attention les résultats de l’enquête ouverte par le procureur de la République, afin que les responsabilités pénales soient clairement situées et reçoivent toutes les suites judiciaires appropriées », lit-on dans le communiqué du gouvernement.
Au regard des conditions irrégulières du gabarit de la semi-remorque transportant une citerne à gaz et ayant occasionné cet accident dramatique, le dirigeant de la société propriétaire de la semi-remorque a été entendu par la police judiciaire et placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête, selon la même source. De même, il est annoncé que les dirigeants des entreprises chargées de la construction de l’ouvrage et de ses accessoires ont également été convoqués et entendus.
« Le chef de l’État a ordonné qu’une commission d’enquête soit mise en place pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et situer les responsabilités administratives et contractuelles dans la construction de l’ouvrage, des garde-fous et autres installations de sécurité. Des mesures immédiates sont prises pour veiller au respect strict du cahier des charges des entreprises attributaires de travaux, pour conduire une inspection de l’ensemble des passerelles, pour renforcer le dispositif de contrôle de la charge à l’essieu et du gabarit des véhicules transportant des marchandises, et pour déployer des services de police pour la détection des véhicules hors normes en circulation sur les voies publiques », informe le communiqué.
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