Guerre en Ukraine : La Russie favorable au plan de sortie de crise de Donald Trump

L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis pourrait-elle représenter une lueur d’espoir pour mettre un terme au conflit entre la Russie et l’Ukraine ?

Lors de sa campagne présidentielle, le milliardaire américain a annoncé disposer d’un « plan précis » pour mettre fin à la guerre. Il a affirmé qu’il serait capable de résoudre ce conflit, qui perdure depuis plus de deux ans, « avec un simple coup de téléphone » et « en moins de 24 heures » s’il était élu.

« Si je gagne, en tant que président élu, je veillerai à ce qu’un accord soit conclu, c’est garanti », avait déclaré le candidat républicain.

La résolution de la crise russo-ukrainienne semble constituer une priorité pour M. Trump.

« La guerre entre la Russie et l’Ukraine n’aurait jamais eu lieu si j’avais été président au moment de l’invasion des troupes russes », a-t-il également affirmé lors de son investiture en tant que candidat à la Maison-Blanche par le parti républicain, en juillet dernier.

Désormais assuré de reprendre les rênes des États-Unis après sa victoire à l’élection présidentielle du mercredi 6 novembre, saura-t-il mettre en œuvre ses promesses ?

Trump, ni pour la Russie, ni pour l’Ukraine

Pour l’heure, Donald Trump a choisi de ne pas divulguer les détails de son plan. Néanmoins, un de ses proches conseillers, Bryan Lanza, a déclaré dans une interview accordée à la BBC, le samedi 9 novembre, que la priorité du futur gouvernement se « concentrera sur l’instauration de la paix en Ukraine plutôt que sur la récupération des territoires occupés par la Russie ».

La volonté du nouveau président américain semble trouver un écho favorable au Kremlin.

« Les signaux sont positifs. Trump, durant sa campagne électorale, a exprimé sa volonté de parvenir à des accords. Il est convaincu qu’il peut obtenir un accord qui mènera à la paix », a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, dans une interview diffusée le dimanche 10 novembre, relayée par Courrier international.

« Il parle de paix, pas de confrontation, et ne cherche pas à infliger une défaite stratégique à la Russie, ce qui le distingue favorablement de l’administration actuelle », a-t-il ajouté.

La fin de ce conflit serait bénéfique pour le monde entier, en particulier pour les deux pays impliqués.

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