Mécontentements à l’Université de Lomé : Une grève de 48 heures annoncée
Mécontentements à l'Université de Lomé : Une grève de 48 heures annoncée
Un mouvement de protestation a été observé vendredi 17 mai sur le campus universitaire de Lomé. Il s’agit d’un sit-in qui reflète le mécontentement des enseignants et du personnel administratif et technique (PAT) de l’Université de Lomé par rapport à certaines conditions de travail.
Ces acteurs revendiquent le paiement du reliquat des accords de 2011 (dix mois d’arriérés), ainsi que des augmentations de salaire de 5 % et 10 % promises par le Chef de l’État en 2020 et 2022 aux enseignants et au PAT des Universités publiques du Togo (UPT) pour compenser la cherté de la vie.
« Les enseignants et le PAT ont été patients depuis 2011. À l’époque, des accords avaient octroyé des reliquats aux enseignants du supérieur. Mais jusqu’à ce jour, ces reliquats ne sont pas soldés. Ensuite, il y a eu d’autres avantages, notamment les 5 % en 2020 et les 10 % en 2022. Jusqu’à ce jour, ces avantages ne sont toujours pas payés », a expliqué le Professeur Mohou Mensanh de la Faculté des Sciences et du Département de Physique, selon nos confrères de Letabloïd.tg.
En plus du paiement de ces reliquats, les enseignants et le PAT réclament également l’autonomie de l’Université de Lomé, la résolution des questions relatives aux retraités, et l’annulation de l’arrêté concernant l’affectation du Secrétaire Général du Syndicat de l’Enseignement Supérieur du Togo (SEST), Dr Hounsi Ayi Djifa, à l’École normale supérieure (ENS) en raison, précisent les manifestants, de son engagement syndical.
Un ultimatum donné aux autorités universitaires
Les manifestants estiment que la situation a trop duré et s’engagent à obtenir cette fois satisfaction totale. Les enseignants et le personnel administratif et technique exhortent donc les autorités universitaires à donner suite favorable à leurs revendications avant le mercredi 22 mai prochain.
Passé ce délai, ceux-ci prévoient une grève les jeudi 23 et vendredi 24 mai. Cette grève consistera à se rendre au travail, mais à ne pas exécuter les tâches requises.
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