Choguel Maïga à propos de Faure Gnassingbé : « Plus jeune dans la CEDEAO, mais plus sage parmi tous »

L’engagement du Président Faure Gnassingbé en faveur de la paix, la stabilité au Mali et dans la sous-région ouest-africaine est très apprécié.

Lors d’une rencontre avec le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey en début de semaine, le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a félicité le Président togolais pour sa détermination à venir en aide aux Etats en difficultés dans la sous-région et sur le continent en général.

Pour le chef du gouvernement de la transition au Mali, depuis le début de la crise malienne, le Togo a fait preuve de « diplomatie réelle », contrairement à d’autres pays, qui d’après lui, sont « instrumentalisés » pour faire tomber les nouveaux dirigeants du Mali.

« L’objectif c’était de faire tomber le régime. Les gens se sont organisés pour dire que nous n’allons pas faire trois mois. Mais le Togo a eu une position indépendante, africaniste. Jamais, ils (les dirigeants togolais) ne se sont servis de leurs mains pour étrangler les africains. Au contraire, ils appellent toujours les belligérants autour de la table de négociation afin qu’ils puissent s’attendre et avec le temps, l’attente finit par s’imposer. Ce n’est pas par hasard qu’aujourd’hui, le Togo soit à la pointe de ce combat, c’est mérité. Personne ne s’est levé pour donner cette place importante au Togo, mais c’est grâce au comportement  du Président Faure Gnassingbé », a-t-il déclaré.

Dans ses éloges, Choguel Kokalla Maïga affirme que Faure Gnassingbé incarne une sagesse exceptionnelle.

« Plus jeune dans la CEDEAO, mais plus sage. Or généralement en Afrique, on dit que ce sont les  plus anciens qui sont les plus sages. Et voilà, c’est le plus jeune qui devient le plus sage et aujourd’hui, tout le monde va chez lui pour demander son avis, les occidentaux, les maliens, les nigériens. Le Togo est petit de taille mais, diplomatiquement, il est plus grand que les grands Etats de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il ajouté.

Selon Choguel Maïga, le Mali sera toujours reconnaissant envers le président togolais pour des actions en faveur de l’apaisement.

« Le rôle de la personnalité dans l’histoire est fondamental et l’histoire du Mali, lorsqu’elle va être écrite en lettre d’Or, je crois que le nom du président Faure Gnassingbé figurera parmi les premiers. Parce que’au moment où tout le monde était sur ses grands chevaux, c’est lui qui disait il faut  calmer nos âmes. Nous savons ce qu’il a fait », poursuit le chef du gouvernement malien.

Il a pour finir, réitéré l’engagement de son gouvernement à poursuivre la vision panafricaine dans l’intérêt des peuples.

« Tout ce que nous voulons, c’est que le prix du Cacao soit fixé en Côte d’Ivoire au lieu d’aller le fixer à Londres, que le prix de l’or soit fixé au Ghana au lieu d’aller le fixer en Europe. C’est tout ce que nous souhaitons. Nous n’avons aucun pays comme ennemi. Nous voulons juste que les gens comprennent nos trois principes qui sont dans notre constitution : le Mali est un Etat souverain qu’il faut respecter, le Mali peut librement choisir ses partenaires et tous les fonctionnaires doivent garantir les intérêts du Mali dans les décisions qu’ils prennent », a conclu le premier ministre malien. 

Rappelons que Bamako, la capitale malienne a servi de cadre, jeudi 14 mars 2024, pour la conférence régionale de l’Afrique de l’Ouest en prélude au 9e congrès panafricain prévu fin octobre prochain à Lomé. 

Lire aussi-Niger : Découverte d’une cargaison d’armes dans la villa d’Eucap Sahel