« Je m’abstiens de toute forme de vulgarité excessive, de langage offensant ou irrespectueux. » Telles sont les paroles de l’artiste Conii Gangster lors de la signature d’une charte de bonne conduite le lundi 8 janvier 2023 à Lomé. Cette démarche a été effectuée en présence du ministre de la Culture, du Tourisme et des Loisirs, le Dr Kossi Lamadokou, ainsi que des membres de la Fédération togolaise de musique (FTM).
« Akossiwa Bé Chéri » s’engage également à ne plus interpréter de chansons à caractère ‘vulgaire’ et à respecter les normes morales et éthiques en évitant la création, l’enregistrement ou la promotion de chansons à caractère obscène. »
« Je m’abstiens de toute forme de vulgarité excessive, de langage offensant ou irrespectueux. Je présente mes excuses à toutes les femmes qui se sont senties blessées et ont porté plainte. Nous avons signé cette charte pour nous engager à changer nos chansons et surtout à prendre conscience de l’endroit où nous devons les interpréter. Nous devons veiller à ce que les enfants n’écoutent pas ce genre de chansons. Les morceaux que nous allons désormais interpréter doivent être soigneusement sélectionnés avant leur sortie, » a-t-il indiqué.
Au-delà de renoncer à la vulgarité dans ses chansons, le « Gangster de la Drill-hop togolaise » a accepté de devenir ambassadeur du ministère de la Culture pour lutter contre les chansons à caractère obscène et pour moraliser ses pairs.
Déjà, Conii Gangster, dans une vidéo publiée sur le réseau social TikTok, a tenu à présenter des excuses au peuple togolais ainsi qu’aux dirigeants du pays pour ses chansons obscènes. « Je demande pardon à tout le monde, aux femmes que j’ai blessées dans certaines de mes chansons, aux autorités qui font tout pour que le pays avance, ainsi qu’à mes fans. Je rassure les autorités que je ne vais plus interpréter ces chansons, » a-t-il déclaré.
Conii Gangster, de son nom civil Nicolas Komla Gbedenou, est un artiste controversé ces derniers temps. Suite à son refus de se conformer à la loi réglementant la production des chansons obscènes, il s’est vu interdire de se produire sur certaines scènes lors d’événements importants en fin d’année.
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