Dans la nuit de vendredi à samedi, une série de séismes a frappé la région montagneuse de l’ouest du Népal, entraînant des conséquences dévastatrices. Le premier et le plus puissant séisme, d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter, a eu son épicentre près de la ville de Jumla, à environ 300 km à vol d’oiseau de la capitale Katmandou, non loin de la frontière tibétaine. Selon l’Institut américain d’études géologiques USGS, sa profondeur a été mesurée à 18 km. Quelques heures après, une réplique moins puissante s’est produite à proximité. Les secousses ont été ressenties jusqu’à New Delhi, située à environ 700 km de là.
Les conséquences de ces secousses ont été dramatiques, des dizaines de maisons en briques et en terre se sont effondrées, tandis que des immeubles en béton ont été gravement endommagés. Les opérations de secours sont compliquées par l’isolement de ces régions himalayennes, certaines routes étant bloquées par des débris. Il est donc difficile d’évaluer l’ampleur des dégâts et le nombre de victimes. Le bilan continue d’évoluer, mais des informations ont fait état d’au moins 132 morts et des centaines de blessés. Les forces de sécurité ont été mobilisées pour les opérations de secours, mais la transmission d’informations reste complexe en raison de l’isolement de certaines zones.
Le Premier ministre népalais, Pushpa Kamal, s’est rendu sur place pour montrer son soutien aux populations touchées. Il a exprimé sa profonde tristesse pour les dommages humains et matériels causés par le tremblement de terre. Ce séisme rappelle le terrible tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal en avril 2015, causant la mort d’environ 9 000 personnes. Le Népal est régulièrement secoué par des séismes en raison de sa position sur une faille géologique majeure où la plaque tectonique indienne entre en collision avec la plaque eurasienne, formant ainsi la chaîne de l’Himalaya.
