Le Togo réaffirme une fois de plus son engagement pour la valorisation du secteur caféier, marquant une avancée significative dans la coopération régionale africaine.
Le 2 avril dernier, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le pays a remis officiellement l’Instrument d’Acceptation de l’Accord 2020 à l’Organisation Interafricaine du Café (OIAC).
Par cet acte, le Togo reconnaît et s’engage à appliquer les termes du nouvel accord visant à consolider la filière café en Afrique, favorisant ainsi son développement et sa compétitivité sur le marché international.
Le rôle du Togo dans l’évolution de l’OIAC n’est pas nouveau. En effet, il fut le premier pays à rejoindre les onze États fondateurs de cette organisation, dès le 31 août 1961. Plus récemment, le 11 mai 2023, le pays a adhéré à l’Accord 2020, devenant ainsi le premier à soutenir concrètement l’agenda du café africain. Cette démarche témoigne de sa volonté constante d’œuvrer pour une filière café plus dynamique et prospère.
Lors de la cérémonie de remise officielle de l’instrument, l’Ambassadeur Solomon Rutega, secrétaire général de l’OIAC, a salué ce geste historique du Togo. Il a souligné l’importance de cette adhésion dans la consolidation de la souveraineté économique des États africains autour de leurs ressources stratégiques.
Dans son discours, il a exprimé sa gratitude envers le Président de la République togolaise, Faure Essozimna GNASSINGBE, dont le leadership et les initiatives ont joué un rôle déterminant dans l’orientation de la gouvernance agricole africaine et la structuration de la filière café.
Au-delà de l’engagement du Togo, l’Ambassadeur Rutega a également tenu à remercier les autres États membres ayant ratifié l’accord, tout en appelant ceux qui ne l’ont pas encore fait à accélérer le processus. Une adoption rapide et unanime de l’Accord 2020 assurerait un avenir plus stable et florissant à la filière café en Afrique, en renforçant sa présence sur le marché mondial et en assurant de meilleures conditions aux producteurs.
La cérémonie s’est déroulée en présence des officiels togolais, notamment M. Enselme Gouthou, secrétaire général du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), et M. Awoki Panassa, Haut-Commissaire du Togo à Accra, au Ghana.
Par cette avancée, le Togo confirme une fois de plus son engagement en faveur d’une économie caféière africaine forte et solidaire, contribuant activement à la construction d’un avenir prospère pour toute la région.
Raphaël A.
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