Des partis politiques et sociétés civiles exigent les élections présidentielles cette année
Des partis politiques et sociétés civiles exigent les élections présidentielles cette année

Au Togo, alors que le pays se prépare à tourner la page des élections présidentielles avec l’entrée en vigueur dans les prochains mois du régime parlementaire, un nouveau front voit le jour pour exiger la tenue des élections présidentielles cette année.
Il regroupe quatre partis politiques de l’opposition et dix organisations de la société civile. Les leaders de ces formations politiques et sociétés civiles, se sont prononcés ce lundi sur l’actualité politique dans le pays.
Pas question pour une nouvelle Constitution
Les partis politiques : l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), les Forces Démocratiques pour la République (FDR) et le Pacte Socialiste pour le Renouveau (PSR), ainsi que les organisations de la société civile que sont Novation International, Tournons la Page-Togo, Front Togo Debout, Femmes Pyramide, FDCI, WELL Togo, AJAAH, ATDH, DRPDPS et ABEJ rejettent le changement de Constitution intervenu le 5 mai 2024 qui bascule le Togo dans la Ve République avec l’institutionnalisation d’un régime parlementaire.
Ils appellent le gouvernement à prendre les mesures pour la tenue des élections présidentielles avant la fin du mandat de l’actuel président de la République.
« Le 4e mandat de Faure Gnassingbé prend fin le 20 février prochain conformément aux dispositions de la Constitution de 1992 », indique cette coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile.
Ces organisations estiment que seul le peuple doit choisir ses dirigeants, d’où la nécessité d’organiser les élections dans le pays.
« […] les signataires de la présente déclaration appellent le chef de l’État sortant, Faure Gnassingbé, ainsi que le gouvernement et le parti au pouvoir à la responsabilité, au sens de l’État, au sens de la République et au sens de la patrie, afin d’engager diligemment avec la classe politique togolaise un processus ouvert et transparent d’alternance politique au sommet de l’État », déclarent-ils.
Il faut noter que ces déclarations ont été faites lors d’une conférence de presse tenue ce 13 janvier à Lomé.
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