Anani Sossou présente ses excuses : « Le montant de 400 millions était surestimé et n’a jamais été volé…»
Bénéficiant d’une liberté provisoire après deux semaines d’incarcération à la prison civile de Lomé, Anani Sossou reconnaît avoir donné une fausse information sur le ministre d’État, ministre de l’Urbanisme, Kodjo Adedze.
Dans un message posté sur sa page Facebook, le journaliste exprime ses regrets et présente ses excuses au ministre après avoir affirmé un vol d’une somme de 400 millions de FCFA au domicile de celui-ci.
« Je voudrais par ce truchement présenter mes sincères excuses au ministre d’État, Monsieur Kodjo Sévon Tépé ADÉDZÉ, par rapport au cambriolage dans son domicile à Kovié. Le montant de 400 millions a été surestimé et n’a jamais été volé chez lui. Je démens donc formellement toutes mes publications antérieures. Toutes mes excuses pour le mal que cela a pu lui causer et à toute sa famille. Au Président de la République, au gouvernement, mes excuses et ma gratitude », écrit humblement le journaliste.
Loïc Lawson, Directeur de publication du journal « Flambeau des démocrates », coaccusé dans cette affaire, a également emboîté le pas de son confrère. Il a présenté ses excuses au ministre depuis son compte X.
Cette humilité des deux professionnels de média est saluée par plusieurs internautes qui ont réagi après leurs posts. Ils ont salué l’esprit d’ouverture de tous les acteurs impliqués et ont souhaité que cette affaire connaisse un dénouement heureux dans une entente mutuelle.
Rappelons qu’Anani Sossou et Loïc Lawson, avaient été arrêtés le 15 novembre 2023.
Ils étaient accusés de « diffamation et atteinte à l’honneur du ministre et incitation à la révolte » suite à une publication sur les réseaux sociaux concernant une forte somme volée au domicile du ministre d’État, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme foncière, Kodjo Adedze.
Leur libération le 1er décembre dernier a été rendue possible grâce à l’intervention de plusieurs acteurs et organisations, dont l’UFP (Union francophone de la presse) et la CNDH (Commission nationale des droits de l’homme).
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