Dans un engagement renouvelé pour garantir un accès équitable aux soins de santé primaires à toutes les couches sociales, le président Faure Gnassingbé poursuit sa politique d’expansion des centres médico-sociaux (CMS) à travers le Togo. Ces structures, maillons essentiels de la pyramide sanitaire nationale, rapprochent les services de santé des populations, particulièrement dans les zones rurales et périurbaines longtemps marginalisées.
Dans les cinq régions du pays, l’élan est palpable. De nombreuses localités autrefois confrontées à un accès limité aux soins bénéficient désormais d’infrastructures sanitaires modernes, équipées et dotées de personnel qualifié. Ces CMS assurent la prise en charge des pathologies courantes, les soins pré et postnatals, les consultations pédiatriques, les campagnes de vaccination ainsi que l’éducation sanitaire.
L’approche gouvernementale repose sur une logique d’équité territoriale, privilégiant les régions enclavées souvent oubliées des dynamiques de développement. Des centres modernes ont ainsi vu le jour dans des cantons reculés des Savanes, de la Kara et de la Centrale, réduisant considérablement les distances à parcourir pour accéder aux soins.
Cette initiative participe activement à la lutte contre la mortalité maternelle et infantile, un enjeu majeur de santé publique au Togo. Grâce à la présence renforcée de sages-femmes, d’infirmiers diplômés d’État et à l’acquisition de matériel de première urgence, les accouchements dans les CMS se déroulent désormais dans des conditions nettement améliorées.
Le CMS de Namon : un exemple concret
Namon, situé dans la commune de Dankpen 2 (région de la Kara), illustre parfaitement cette ambition nationale de renforcement du système sanitaire. Un nouveau CMS y a été inauguré grâce à un financement conjoint de 300 millions de francs CFA, avec l’appui significatif du ministère allemand de la Coopération (BMZ).
Ce projet comprend la construction, l’équipement et la sécurisation complète du centre. L’infrastructure a déjà prouvé son utilité lors de l’épidémie de méningite survenue en janvier 2025, en servant de cadre principal pour la prise en charge des cas dans tout le district de Dankpen.
Modernisé et parfaitement équipé, le centre médico-social de Namon assure désormais pleinement son rôle sanitaire et renforce l’offre de soins dans une région historiquement moins bien desservie que les autres.
Les résultats de cette politique sont tangibles : dans le district préfectoral de Dankpen, le nombre d’établissements sanitaires est passé de 13 en 2012 à 18 en 2025. Plus significatif encore, l’accessibilité aux soins dans la région a progressé de 27% à 43% sur cette même période.
Lire aussi : House of Challenge : Le champion Donné TV7 et l’équipe de Bovann accueillis en grande pompe à Lomé (Vidéo)
