TRIBUNE LIBRE : Ferdinand AYITÉ : Des déboires judiciaires à la révélation de son service à la solde d’entités extérieures
Dans le monde du journalisme togolais, Ferdinand Kodjo Couma Mensah AYITÉ, auto-proclamé défenseur de la liberté de la presse, s’est retrouvé empêtré dans une série d’ennuis judiciaires avec de soutiens internationaux douteux.
Nous avons essayé de faire un travail citoyen qui navigue à travers les eaux troubles des déboires judiciaires d’AYITÉ pour faire la lumière sur les soutiens ambigus qu’il reçoit de structures à caractère international.
AYITÉ, qui se présente comme le porte-flambeau de l’intégrité journalistique, a fait face à une série de plaintes en justice qui jettent des ombres sur son engagement proclamé envers la vérité et la justice. Des accusations de diffamation à celles de propagation de fausses informations, les batailles judiciaires d’AYITÉ soulèvent des questions sérieuses sur la véracité de ses reportages et la manipulation potentielle des faits pour correspondre à son récit.
L’infâme affaire « Petrole Gate », dans laquelle il était empêtré et qui a conduit à la fermeture temporaire de son journal « L’ALTERNATIVE », reste une tache sur son dossier journalistique. Ce qui est encore plus intrigant, c’est la prétendue implication de l’Union Européenne (UE), spécifiquement par le biais de certaines organisations de la société civile, dans la fourniture de soutien financier et logistique pendant cette période. Les lignes floues entre le journalisme et l’influence externe posent la question suivante : Dans quelle mesure le récit d’AYITÉ est-il assujetti à des bailleurs de fonds internationaux ?
Tout en plaidant pour la liberté de la presse, le soutien de l’UE semble disproportionné, suscitant des inquiétudes quant à un appui sélectif et à des motifs potentiellement cachés. La question persiste : AYITÉ est-il vraiment un défenseur sincère de la liberté journalistique, ou une pièce dans un jeu géopolitique plus vaste ?
Mesures de Sécurité ou Contrôle Caché ?
Selon certaines révélations la résidence d’AYITÉ a été équipée de dispositifs de surveillance et de personnel de sécurité par l’UE via le CACIT. Bien que justifié comme des mesures visant à assurer sa sécurité, l’étendue de ce soutien suscite des interrogations. Le journalisme d’AYITÉ est-il vraiment indépendant, ou fonctionne-t-il sous l’œil attentif de forces externes ?
Les ennuis judiciaires de Ferdinand AYITÉ et le soutien particulier qu’il reçoit d’entités internationales dessinent un tableau paradoxal. Tout en plaidant pour la liberté de la presse, AYITÉ se retrouve embarqué dans des partenariats avec des financements douteux, qui remettent en question l’authenticité du travail journalistique. Le soutien international, loin d’améliorer sa crédibilité, soulève des inquiétudes quant à l’influence et le contrôle exercés sur la ligne éditoriale d’AYITÉ par des forces au-delà des frontières togolaises.
Ferdinand AYITE est-il un journaliste impartial ou une marionnette dans un théâtre géopolitique complexe ?
Paris, le 27 décembre 2023
Sam Kpeki, Politologue